| | financements européens |
Installé à Sophia Antipolis, ce cabinet s’est spécialisé dans le montage de demandes de financement pour les projets R&D. Un sujet méconnu des entreprises, lesquelles ne savent pas toujours comment faire… pour faire bien. Alors même que le financement venu de l’Europe est un vrai outil de soutien de l’innovation.
Le recours aux financements européens est l’un des sujets qui rendent perplexes les entrepreneurs. Alors que l’un de ses ambassadeurs les plus fervents est sans nul doute le président de la Région Provence Alpes Côte d’Azur, Renaud Muselier, qui exhorte, encourage, incite et pousse entreprises et collectivités à regarder l’Union Européenne avec intérêt pour le développement des projets et leurs accompagnements en monnaie sonnante et trébuchante, Marketkaps joint le geste à la parole en se présentant comme le spécialiste de l’accompagnement, cette fois-ci technique. Certes, préparer et constituer un dossier qui soit conforme à ce qu’attend la Commission, ce n’est pas inné, ni même aisé.
Y aller ou pas ?
D’où l’intérêt de se faire accompagner. Une idée que défend François-Pierre Le Page, revendiquant son expérience d’expert et d’auditeur auprès de la fameuse Commission européenne depuis 2000. “Les PME comme les start-up sont souvent tentés par l’appel à un financement de l’Europe, ils y réfléchissent, mais ne connaissent pas bien les démarches, comment s’y prendre, ce qui est finançable par l’Europe ou ce qui ne l’est pas“, souligne celui qui était entrepreneur avant de passer du côté du conseil.
Et ce qu’explique François-Pierre Le Page, c’est que la commission européenne finance avec des critères précis, qu’il est toujours intéressant de connaître. Des critères qui sont l’excellence – “pas ce qui est bon, pas ce qui est bien, mais ce qui est excellent” – ce qui porte impact – “cette innovation va permettre d’entrer sur le marché” – et l’implémentation. Voilà qui normalement débroussaille un peu la perception de ce qu’est le financement européen dans sa philosophie. Et qui déjà, aide à savoir s’il faut y aller ou pas.
“Le processus de dépôt d’un dossier de candidature peut faire peur aux entreprises“, reconnaît François-Pierre Le Page qui veut tordre le cou à une statistique, celle qui évoque le faible taux de succès de demandes de financement accordées. “Il faut tenter le financement européen et ne pas tenir compte du faible taux de succès qui est du, principalement, aux entreprises qui déposent un dossier sans être dans le spectre demandé par la Commission européenne“.
Servir la stratégie
Et qui ajoute un élément qui peut être peu audible pour les PME et les start-up mais qui, pourtant, n’est pas négligeable. “Il existe un autre bénéfice à le demande de financement européen. C’est que l’exercice exige de se poser, de considérer les points positifs de l’entreprise qui sont à développer, de faire un focus global“. Une sorte d’arrêt sur image qui servirait, quoiqu’il arrive – financement ou pas – la stratégie de l’entreprise. “Pour certaines PME, la réflexion menée leur sert lors de phase de recherche de fonds auprès d’investisseurs“, rajoute François-Pierre Le Page. Comme quoi, dans l’Europe, tout est bon…
Et c’est parce que “il n’y a pas de communauté d’investisseurs en France” que Marketkaps a choisi de créer une offre d’accompagnement en financements européens en se rapprochant d’un autre cabinet, basé en Belgique, spécialisé dans le financement des entreprises, Aleo Finances, mais plutôt côté financement public. “Notre offre représente une chaîne de service à valeur ajoutée“, assure François-Pierre Le Page.
Marketkaps revendique un portefeuille de 20 entreprises, majoritairement des PME, mais aussi des jeunes pousses et tout cela passe déjà par l’international, notamment à Singapour, Malte, Sydney ou Londres.